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État Signalétique et des Services
Maréchal Jean LANNES
TItres et Hommages :
Blason du Maréchal LANNES Duc de Montebello |
Est inhumé au Panthéon. |
Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (pilier est) |
Surnoms
| Le Rolland de l'Armée d'Italie | L'Ajax français | L'Achille de la Grande Armée |
État des Services
| Date | Grade ou Fonction | Illustration | |||||||||||||||
| 10 avril 1769 | Naissance à Lectoure (Gers - Occitanie), située entre Agen(77) et Auch (32) dans laquelle son père était cultivateur et marchand de biens. |
Localisation de Lectoure (32) |
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| 1789 | Alors qu'éclate la Révolution de 1789, iIl débute sa carrière professionnelle comme ouvrier teinturier qu'il poursuit pendant 3 ans. | ![]() Ouvrier teinturier de la fin du XVIII° siècle |
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| 1792 | Engagé volontaire au 2e bataillon du Gers qui fait partie des Bataillons de Volontaires nationaux pendant la Révolution. il fait ses premières armes sur le front des Pyrénées pendant la Guerre du Roussillon | Ma Marseillaise de Rude sur l'Arc de Triomphe à Paris (aussi appelée Le Départ des volontaires de 1792) |
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| 20 juin 1792 | Il est nommé Sous-Lieutenant | Épaulettes de Sous-lieutenant du Premier Empire |
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| de 1793 à 1795. | A l'armée des Pyrénées-Orientales [grenadiers au 2e bataillon du Gers (voir remarque supra) puis au 105e de bataille], où il combat contre les espagnols et est remarqué pour ses qualités, et bénéficie de plusieurs promotions de grade. Elle fut dommandée en 1794 par le général Dugomier | Le général Dugomier |
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| 4 octobre 1793 | Il est promu au grade de Lieutenant | Épaulettes de Lieutenant |
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| 18 octobre 1793 | Promotion au grade de Capitaine | Épaulettes de Capitaine |
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| 25 décembre 1793 | Promotion comme Chef de Brigade (Colonel) au 105e de Bataille | ![]() Insigne "moderne" du 105e RI |
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| novembre 1795 | Il passe à l'Armée d'Italie après que la paix ait été signée avec l'Espagne. | Traité de Paix France -Espagne - juillet 1795 |
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| 1er mars 1796 | A l'armée d'Italie Première Campagne d'Italie), à la suite du 99e de ligne (Première Campagne d'Italie) | ![]() Ordonnance de création du "Royal-Deux-Ponts" |
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| 12 avril 1796 | Il combat à Millesimo, Dego. Il se fait alors remarquer par le général Bonaparte par sa fougue, et à Lodi, après avoir été le premier à passer le Pô à la tête de sa brigade. | Seconde bataille de Dego (1796) |
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| 15 avril 1796 | Au 69e de ligne | Bouton d'uniforme du 69ème de Ligne |
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| 5 mai 1796 | Commandant les "grenadiers de l'avant-garde" au sein d'une Brigade d'Infanterie comprenant les 3e et 4e Bataillons de grenadiers réunis et totalisant 976 hommes sur les rangs | ![]() Bataille du Pont de Lodi (Musée de la Révolution Française) |
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| 14 juin 1796 | Commandant la 12e brigade de la 6e division | ||||||||||||||||
| 9 septembre 1796 | Général de brigade provisoire | Épaulettes de Général de Brigade |
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| 26 janvier 1797 | Commandant l'avant-garde de la division Victor | Claude-Victor Perrin dit Victor Général du Premier Empire |
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| 17 mars 1797 | Confirmé comme Général de brigade | Épaulettes de Général de Brigade |
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| 12 janvier 1798 | A l'armée d'Angleterre | ![]() Armée d'Angleterre |
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| 14 mars 1798 | A l'armée d'Orient (Campagne d'Égypte) où il participe à toutes les opératione et combats. | Illustration de la Campagne d'Égypte |
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| 23 juin 1798 | Attaché au quartier général | ||||||||||||||||
| 27 juin 1798 | Commandant la 2e brigade de la division Kléber | Portrait de Kléber par Jean-Urbain Guérin, 1798. Nationalmuseum, Stockholm. |
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| 26 juillet 1798 | Commandant la division Menou | Le général Jacques François Menou de Boussay, portraituré par Joseph Ducreux |
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| 1er septembre 1798 | Commandant la division Kléber | ![]() Bonaparte et Kléber durant la Campagne d'Égypte - 1798 |
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| février 1799 | Commandant une division à l'armée de Syrie. En février 1799, pour faire face à cette menace venue de Syrie, Napoléon décide de prendre les devants et forme une importante troupe comptant au total 13 000 soldats composée de cinq unités: Quatre divisions d'infanterie dirigées respectivement par les généraux Reynier, Kléber, Bon et Jean Lannes et une autre cavalerie commandée par Murat. |
Le 25 février 1799 – La prise de Gaza |
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| 20 février 1799 | Il se distingue tout particulièrement à El Arich | ![]() Synoptique de la Campagne d'Égypte |
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| 7 mars 1799 | Il est à nouveau remarqué lors des combats de Jaffa |
Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, peinture de Antoine-Jean Gros. |
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| 10 mai 1799 | Il est promu Général de division provisoire suite à ses brillants états de service durant la Campagne d'Égypte. | ![]() Épaulettes de Général de Division |
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| 9 novembre 1799 | Commandant le quartier général des Tuileries, seconde et appuie Napoléon Bonaparte lors du coup d'état du 18 brumaire en ralliant plusieurs officiers, mais il ne participe pas directement au coup d'état. | ![]() En rouge, la partie des Tuileries ayant disparu |
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| du 12 novembre au 27 décembre 1799 | Commandant extraordinaire des 9e et 10e divisions militaires (Toulouse et Perpignan) afin d'y réprimer toute opposition au nouveau régime qui s'installe à Paris. | ||||||||||||||||
| 29 mars 1800 | A l'armée de Réserve. Formée à Dijon, c'est cette Armée de Réserve qui bat les Autrichiens à Marengo sous les ordres du général Louis-Alexandre Berthier. Elle comportait 35 "demi-brigades" (voir la liste en milieu de page de la description de l'Armée d'Italie) | ![]() Louis-Alexandre Berthier |
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| 16 avril 1800 | Commandant et inspecteur général de la garde consulaire en rapllacement de Murat. | Joachim Murat |
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| 23 avril 1800 | Confirmé comme Général de division | ![]() Épaulettes de Général de Division |
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| 10 mai 1800 | Commandant l'avant-garde de l'armée de Réserve (voir supra) | Passage du Grand Saint-Bernard en mai 1800 |
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| mai et juin 1800 | Il prend part à la Deuxième Campagne d'Italie
Campagne d'Italie (1799-1800) : Montebello — Gênes — Marengo — Pozzolo |
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| 9 juin 1800 | Il rend compte à Bonaparte de la bataille de Montebello qui vient de se dérouler. | Bataille de Montebello |
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| 14 juin 1800 | Il participe à la bataille de Marengo à la suite de laquelle il reçoit un sabre d'honneur le 6 juillet pour sa belle résistance face à l'attaque des Autrichiens. NB : Les armes d'honneur sont des armes distribuées aux militaires ou civils en récompense de faits d'éclats. La récompense porte en général le nom et le fait d'armes pour lequel elle est remise. NB2 : Vous trouverez en cliquant sur cette icône une vidéo Youtube de 2'19" qui présente succinctement la biographie du maréchal Lannes et qui tmontre également son sabre d'apparat dont il est fait mention ci-dessus |
Carte de la bataille de Marengo |
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| 14 novembre 1801 | Ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire au Portugal. ce n'est en rien un poste banal. Le Portugal, par l'alliance anglo-portugaise, est le théâtre de nombreuses intrigues de la part de Grande-Bretagne contre les intérêts français, et la mission de Lannes est d'y faire échec ; le choix du général pour cette tâche est renforcé par son antipathie pour les Anglais |
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| 19 mai 1804 | Maréchal d'Empire | ![]() Insignes de Maréchal |
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| 21 mars 1805 |
Commandant le 4e corps de l'armée des côtes de l'Océan. |
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| 23 août 1805 | A la Grande Armée, campagne de 1805 : Commandant le 5e corps Organisation générale du 5e Corps : * 1ère Division d'Infanterie: - Général de division Saint-Hilaire |
Maréchal Jean Lannes |
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| 29 août 1805 | Napoléon décide le départ de la Grande Armée dans la "Marche vers le Rhin". C'est le début de la Campagne d'Allemagne | La Grande Armée quitte le camp de Boulogne en août 1805 pour s'engager dans la campagne d'Allemagne. Gravure de l'Histoire du Consulat et de l'Empire d'Adolphe Thiers, 1879. |
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| août à décembre 1805 | Campagne d'Allemagne (également appelée Campagne d'Autriche) pendant la guerre de la Troisième Coalition | Carte de la campagne de 1805. |
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| du 29 août au 26 septembre |
La "Marche au Rhin" et Boulogne-sur-Mer à la frontière allemande sur le Rhin avec les 7 corps d'armée sur nommés "les 7 torrents" et comandés respectivement par : |
![]() Carte de la "Marche au Rhin" |
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| 2 décembre 1805 | Le Maréchal Lannes participe à la bataille d'Austerlitz, à la tête du 5ème Corps d'Armée, sur l'aile gauche de la Grande Armée, soutenue juste derrière-lui par le Réserve de Cavalerie du Maréchal Murat qui fera mouvement sur son flanc droit le matin du 2 décembre. | ![]() La position des différents Corps d'Armée au matin du 2 décembre |
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| 5 octobre 1806 | À la Grande Armée, Campagne de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807 : Commandant le 5e corps.
Campagne de Prusse (1806) - principales batailles :
En illustration une carte d'implantation des forces en présence lors de la bataille d'Iéna le 14 octobre 1806. |
Caerte de la bataille d'Iéna (14 octobre 1806) |
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| du 5 mai au 12 juillet 1807 | Commandant le corps de Réserve
Campagne de Pologne (1807) : principales batailles
Lors de bataille de Friedland (carte en illustration ci-contre) le Corps de Réserve du maréchal LANNES, qui possède en renfort la Division de cavalerie du général Nansouty, occupe le centre du dispositif, soutenu au nord par le VIII° Corps du maréchal MORTIER, et au sud par le I° Corps du maréchal Victor. |
Carte de la bataille de Friedland le 14 juin 1807 |
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| 18 novembre 1808 | A l'armée d'Espagne, 1808 : Commandant le 3e corps et une partie du 6e corps lors de la Campagne d'Espagne de Napoléon Ier |
Napoléon recevant la capitulation de Madrid le 4 décembre 1808. |
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| 8 janvier 1809 | Commandant en chef les 3e et 5e corps lors de la Campagne d'Allemagne et d'Autriche |
La Bataille d'Essling par Fernand Cormon |
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| 20 avril 1809 | A l'armée d'Allemagne, campagne de 1809 : Commandant un corps provisoire Bataille d'Eckmühl - 22 avril 1809 au cours de laquelle les soldats du corps du maréchal Lannes autont parcouru entre 27 et 32 km dans la matinée du 22 avril |
![]() Le maréchal Jean Lannes, commandant du corps d'armée provisoire durant la guerre de la Cinquième Coalition |
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| 24 avril 1809 | Commandant le 2e corps Il faut citer ici la Prise de Ratisbonne : 23 avril 1809 Les troupes de Lannes sont placées à droite, celles de Davout à gauche, et la cavalerie légère de Montbrun à l'extrême gauche. |
Napoléon Ier, blessé au pied devant Ratisbonne, est soigné par le chirurgien Yvan, le 23 avril 1809 (par Pierre Gautherot). |
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| du 21 au 22 mai 1809 | Participe à la bataille d'Essling à la tête du 2ème Corps d'Armée, et au cours de laquelle il est blessé le 22 mai. | Plan de la bataille d'Essling |
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| 22 mai 1809 | Après la reprise de la localité d'Essling, Lannes profite d'un moment de calme pour se promener en compagnie du général Pouzet, son ancien instructeur des volontaires du Gers ; celui-ci est tout d'un coup atteint par une balle, et meurt sur le coup. Bouleversé, Lannes s'éloigne du cadavre et va alors s'asseoir sur une petite butte. Là, un petit boulet de trois livres venant d'Enzersdorf, après avoir ricoché, vient le frapper à l'endroit où ses genoux sont croisés. Le Maréchal Lannes doit être amputé de la jambe gauche au niveau du genou par le Médecin Larrey. |
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| 31 mai 1809 | .Le Maréchal Lannes décède à l'âge de 40 ans, à la suite des blessures reçues à la bataille d'Essling. L'Empereur, prévenu, arrive peu après ; il déplore : « Quelle perte pour la France et pour moi ! » Après le départ de Napoléon, Larrey et Yvan procèdent à l'embaumement, et le corps est rapatrié à Straubing. |
![]() Napoélon visite son ami Jean LANNES |
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| 22 mai 1810 | Le 22 mai 1810, jour anniversaire de la bataille d'Essling, le char qui porte le cercueil est amené dans la cathédrale, où, après l'office et le Requiem de Mozart, il est confié au détachement qui l'emmène à Paris | Convoi funèbre |
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| 6 juillet 1810 | En ce jour anniversaire de la bataille de Wagram, le corps est inhumé au Panthéon.. | Tombe du Maréchal Lannes au Panthéon. |
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La mort du Maréchal Lannes - Albert-Paul Bourgeois - 1810 |
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Hommages
Napoléon a déclaré à Sainte-Hélène
« Chez Lannes, le courage l'emportait d'abord sur l'esprit ; mais l'esprit montait chaque jour pour se mettre en équilibre ; je l'avais pris pygmée, je l'ai perdu géant.
Je perds le général le plus distingué de mes armées, celui que je considérais comme mon meilleur ami ; ses enfants auront toujours des droits particuliers à ma protection. »
Emmanuel de Las Cases note à son propos
« Lannes, le plus brave de tous les hommes était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter… L'esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant.
Lannes, lorsque je le pris pour la première fois par la main, n'était qu'un ignàrantaccio. Son éducation avait été très-négligée ; néanmoins, il fit beaucoup de progrès, et, pour en juger, il suffit de dire qu'il aurait fait un général de première classe. Il avait une grande expérience pour la guerre; il s'était trouvé dans cinquante combats isolés, et à cent batailles plus ou moins importantes. C'était un homme d'une bravoure extraordinaire : calme au milieu du feu, il possédait un coup d'œil sûr et pénétrant, prompt à profiter de toutes les occasions qui se présentaient, violent et emporté dans ses expressions, quelquefois même en ma présence. Il m'était très-attaché. Dans ses accès de colère, il ne voulait permettre à personne de lui faire des observations, et même il n'était pas toujours prudent de lui parler, lorsqu'il était dans cet état de violence. Alors, il avait l'habitude de venir à moi, et de me dire qu'on ne pouvait se fier à telle et telle personne. Comme général il était infiniment au-dessus de Moreau et de Soult »
Chaptal écrit dans Mes souvenirs sur Napoléon édité en 1893 :
« Deux ou trois généraux avaient conservé auprès de lui (Napoléon) une liberté de pensée et de conduite que les autres n'avaient pas. Le maréchal Lannes est néanmoins le seul qui ait gardé sa franchise et son indépendance. Passionné pour Napoléon, il n'a jamais souscrit aux caprices de son maître, il ne lui a jamais ni masqué ni caché sa manière de voir. Sur le champ de bataille comme à la Cour, il ne lui taisait aucune vérité. Aussi étaient-ils presque toujours brouillés, ou plutôt en bouderie ; car le raccommodement le plus entier s'opérait à la première vue, et le maréchal terminait presque toujours en disant avec humeur qu'il était bien à plaindre d'avoir pour cette catin une passion aussi malheureuse. L'Empereur riait de ces boutades, parce qu'il savait qu'au besoin, il trouverait toujours le maréchal ». »
Décorations / Distinctions :
Sabre d'honneur après la bataille de Marengo (arrêté consulaire du 17 messidor an VIII)
Légion d'honneur (
Empire français) :
Grand officier (25 prairial an XII (14 juin 1804), puis,
Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (2 février 1805),
Chef de la 9e cohorte ;
Commandant de l'ordre de la Couronne de fer (
Royaume d'Italie) ;
Grand'croix de l'Ordre du Christ (
Royaume de Portugal) ;
Grand-croix de l'Ordre militaire de Saint-Henri (
Royaume de Saxe) ;
Chevalier de l'Ordre de Saint-André (
Empire russe)1
Date de dernière mise à jour : 03/02/2025
Localisation de Lectoure (32)









Carte de la 




