Discours de Napoléon en septembre 1805
(avant de passer le Rhin) |
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« SOLDATS,
« La guerre de la troisième coalition est commencée : l'armée autrichienne a passé l'Inn, violé les traités, attaqué et chassé de sa capitale notre allié.
Vous-mêmes, vous avez dû accourir à marches forcées à la défense de nos frontières ; mais déjà vous avez passé le Rhin. Nous ne nous arrêterons plus que nous n'ayons assuré l'indépendance du corps germanique, secouru nos alliés et confondu l'orgueil de nos injustes agresseurs. Nous ne ferons plus de paix sans garantie ; notre générosité ne trompera plus notre politique.
« Soldats ! votre empereur est au milieu de vous, vous n'êtes que l'avant-garde du grand peuple ; s'il est nécessaire, il se lèvera tout entier à ma voix pour confondre et dissoudre cette nouvelle ligue qu'ont tissue la haine et l'or de l'Angleterre.
« Mais, soldats, nous aurons des marches forcées à faire, des fatigues, des privations de toute espèce à endurer. Quelques obstacles qu'on nous oppose, nous les vaincrons, et nous ne prendrons pas de repos que nous n'ayons planté nos aigles sur le territoire de nos ennemis. »